***** A Little Travel With Me ****

TANZANIE :

Parcs du Nord et ZANZIBAR

 

  

 

 Carte d'identité

 

. Origine du nom du pays :

 

Le nom TANZANIE provient de la fusion entre les noms (et les pays du même coup le 26 avril 1964) TANGANYKA qui constitue la partie principale de la TANZANIE et ZANZIBAR composé d'un ensemble d'îles (paradisiaques soit dit en passant...). Petite mise au point, non il n'y a pas de diables en TANZANIE c'est en TASMANIE, et le KILIMANJARO se trouve bien en TANZANIE et non au JAPON.

 

. Capitale :

 

DODOMA située au centre du pays. La région de DODOMA est réputée pour ses vins.

Les Tanzaniens ne manquent d'ailleurs pas d'en parler aux touristes français en prenant bien soin de leur dire qu'il y a quelques années les vins de DODOMA étaient très mauvais et que donc,de fait, ils sont très bons maintenant...à vous de voir.

 

. Population : 

 

43 739 000 habitants dont les mondialement connus Maasais.

 

. Langue : 

 

Le kiswahili ce qui veut dire "langue de la côte". Pas de panique les Tanzaniens parlent relativement bien l'anglais du fait de la colonisation (les allemands ont aussi colonisés la Tanzanie et quelques mots subsistent) et surtout ils le parlent très lentement ce qui facilite grandement la compréhension pour nous français qui avons un niveau fantastique en anglais...

 

Pour ceux qui veulent frimer à leur arrivée en TANZANIE sachez que le nom du pays en kiswahili est JAMHURI YA MUUNGANO WA TANZANIA. Essayez de le dire au contrôle des frontières ça les détendra peut-être un peu.

 

. Climat :

 

- La saison sèche : juin à octobre

 

- Dans le Nord du pays : saison des "longues pluies" : mars à fin mai et saison des "courtes pluies" : novembre et décembre

 

- Dans le Sud du pays : saison des pluies assez homogène: mi-novembre à la fin du mois d'avril (avant l'arrivée d'une saison très sèche)

 

- Zanzibar et la côte : le climat est plus souvent chaud, humide et lourd

De mars à mai : les pluies y sont plus abondantes et le soleil brille moins

De juin à mi-octobre : précipitations modestes et brises de mer rafraichissent l'atmosphère

 

- Dans les hauts plateaux de l'est et le pays Masai : climat sec et très chaud tout au long de l'année

 

- Climat et températures dépendent de l'altitude et de la proximité de la mer.

Il fait de 24°C à 27 °C de juin à septembre et de 30 °C à 35°C de décembre à mai.

 

- Haute saison pour venir en Tanzanie : de décembre à février et de juillet à septembre

 

. Monnaie :

 

Le Shilling Tanzanien. 1 € = 1947 Shillings Tanzaniens actuellement.

 

Vous trouverez peu de pièces en circulation, le gouvernement préférant qu'il y ait majoritairement des billets afin que les travailleurs aient le sentiment d'être bien payés en recevant leurs salaires. Par contre la planche à billet ne fonctionne pas souvent, vous aurez donc des billets qui ont bien vécus et souvent même entre les mains de guerriers Maasais!!!

 

Le change n'est pas obligatoire, tout le monde ou presque accepte les euros (même les Maasais) et surtout peu de banques reprennent les Shillings Tanzaniens.

 

. Décalage horaire :

 

+ 1h en été et 2h en hiver par rapport à la France.

En parlant de ça, demander l'heure à un Tanzanien s'apparente à faire une grille de Sudoku en tibétain, un régal...

 En effet en Tanzanie 7h du matin constitue la première de la journée, 8h la seconde et ainsi de suite. Donc lorsqu'il est 9h du matin un tanzanien vous dira qu'il est 3h. (pensez donc à rajouter 6h à l'heure qu'un Tanzanien vous donnera, sinon plus simple...achetez vous une montre).

 

. Plat traditionnel :

 

L'ugali. Il s'agit d'une "sorte" de polenta que les gens qui aiment la polenta risquent de ne pas aimer et les autres non plus (ça donne envie hein?). Par contre accompagné d'une bonne NYAMA CHOMA (viande grillée des fameuses chèvres Maasais) ça passe beaucoup mieux.

 

Les Tanzaniens sont aussi très friands de ragoûts en tout genre vraiment délicieux (poulet, boeuf, porc...) qu'ils aiment accompagner de riz et des célèbres bananes grillées, un régal à moindre coût dans les restos locaux!!!!!

 

 Transport

 

De province, si on veut aller en Tanzanie et atterrir à Arusha (Kilimandjaro Airport), il n'y a pas trop le choix, c'est la compagnie KLM.

Nous avons donc fait Marseille/Amsterdam ; Amsterdam/Kilimandjaro

Le voyage est un peu long surtout à l'aller car on voyage de jour et qu'on est excité d'arriver!

Heureusement chaque siège possède son propre écran avec des films récents (enfin quand ça marche...).

Pour la bouffe, on reviendra, c'est vraiment pas bon et je comprendrais jamais pourquoi on sert des plats en sauce, avec des poivrons... enfin le top pour la digestion en avion

Ah oui, important si vous êtes sensible à la clim (comme nous), prévoyez vestes et couvertures (car ce n'est pas l'espèce de plaid bleu que l'on vous distribue, qui va vous réchauffer...)

 

Bon à savoir : Les compagnies Emirates et Qatar airways commencent à desservir la Tanzanie, alors n'hésiter pas à comparer les prix et les prestations de vols.

 

Impressions à l'arrivée

 

Kilimandjaro Airport est un petit aéroport, ce qui n'est pas plus mal quand on arrive dans un pays inconnu. Si vous avez pensé à faire votre visa avant le départ, les formalités administratives seront rapides (juste un papier à remplir et laisser vos empreintes sur une drôle de machine dont mon cher et tendre n'a toujours pas compris le fonctionnement...)

 

Sortis de l'aéroport, une sensation de bien-être, de sérénité nous envahit. Le dépaysement est total malgré la nuit, nous nous sommes vite rendus compte du décalage, que se soit au niveau des infrastructures, du paysage, du comportement des gens et bien sur de la langue.

 

 A Voir / A Faire

 

Bien entendu dans cette rubrique nous n'évoquerons que les choses que nous avons vues pendant nos 2 voyages, car vous le constaterez en regardant une carte : le pays étant très vaste, ils nous restent encore une multitude d'endroits à visiter ...

 

 

. Le parc d'ARUSHA dit "le petit apéritif":

 

Afin de calmer l' excitation de certain(e)s, non le parc d'ARUSHA n'est pas un bar lounge où les happy hours proposent des coktails tropicaux accompagnés de savoureux mélanges noix de cajou, raisins secs et cacahouètes.

Les guides-rangers l'appelent le petit apéritif en référence au plat de résistance qu'est le SERENGETI. En effet le parc d'ARUSHA est un petit parc (tout est relatif mais à l'échelle de la TANZANIE il est petit), situé au pied du Mont MERU sur la route du SERENGETI et du NGORONGORO notamment (on en reparlera plus loin...). La différence entre le parc d'Arusha et le SERENGETI ne s'arrête pas à leur superficie, en effet la végétation est totalement différente. Alors que le SERENGETI offre la savane à perte de vue, le parc d'Arusha offre lui des paysages beaucoup plus montagnards et verts ce qui est assez surprenant lorsque l'on est en Afrique.

 

 

 

Commencer par le parc d'ARUSHA nous a permis de nous mettre dans le bain gentiment sur plusieurs points:

 

 

D'une part parce qu'il s'agit du premier contact avec la faune sauvage et de très près en plus. Troupeaux d'éléphants et de buffles , girafes traversant devant le 4X4, zèbres paissant dans la savane ou encore cobes à croissant jouant cornes contre cornes (bon comme c'était notre premier safari en TANZANIE on savait pas ce qu'était un cobe à croissant, pour le parc d'ARUSHA ça passe mais au SERENGETI ça rigole pas là-bas on y tourne la majorité des reportages animaliers sur la savane, donc révisez bien dans le 4X4 et à l'hôtel pour pas passer pour des américains).

 

 

Tous les animaux sauvages ne sont pas visibles dans ce parc, lions, léopards, guépards c'est pour plus tard... Par contre nous avons pu admirer le colobe blanc (attention pas le cobe c'est pas pareil, révisions, révisions...) qui est un singe "vêtu" d'un long manteau de poils blancs, de toute beauté.

 

 

 

D'autre part pour apprivoiser la "vie" dans un 4x4 (monter et descendre du véhicule sans tomber ou se cogner la tête, maitriser l'art d'encaisser le choc des bosses sur la piste, s'entraîner à prendre des photos cheveux au vent et moustiques entre les dents pendant des courses folles derrière un troupeau de zèbres...).

 

Enfin parce qu'il nous a permis de découvrir ce qu'allait être notre régime alimentaire pour notre semaine de safari: la LUNCH BOX du midi. C'est le Happy Meal d'Indiana Jones. Les amateurs d'oeufs durs et de cuisses de poulet seront comblés, on en mange tous les jours sans exception, c'est ça qui est bon...

 

Bon à savoir :

Nous vous conseillons de faire le petit safari à pieds que proposent les Rangers du Parc. Cette balade d'environ 1h vous permettra de vous dégourdir les jambes après manger, de vous immerger au milieu des troupeaux d'animaux et de découvrir des paysages somptueux. La balade ne présente aucune difficulté sauf si on met les pieds dans un ruisseau au tout début du parcours et qu'ensuite on se coince la cheville dans un trou de phacochère...on ne se moque pas.

 

 

Par ailleurs pour les plus courageux il est possible de faire l'ascension du Mont MERU depuis le parc, ses 4 565m de hauteur permettent aussi de se dégourdir les jambes après manger mais sur 3/4 jours. 

 

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. Le SERENGETI, la magie de la nature :

 

Qui n'a jamais entendu parlé de ce lieu mythique. Tous les amoureux de la nature, les tatoués qui ont une tête de lion sur l'épaule, les fans d'un certain dessin animé de Disney, tout le monde connaît ce nom. On a tous  imaginé un coucher de soleil sur la savane et les acacias parasols avec en toile de fonds des milliers de zèbres et bien ce n'est rien comparé à ce que le SERENGETI offre à voir. Il s'agit tout simplement d'une expérience époustouflante, d'ailleurs SERENGETI veut dire en Maasai "Les plaines sans fins", c'est dire.

 

 

 

Par contre le spectacle se mérite vraiment, mais vraiment, vraiment. Oui parce que ce qu'on vous a pas dit c'est que (à moins que vous soyez très à l'aise financièrement), la route qui relie ARUSHA au SERENGETI est LONGUE et DOULOUREUSE, en gros elle est DOULOULONGUE.

Notre chauffeur de 4X4 qui nous accompagné pour notre semaine de safari appelle cette route "la route des petits massages". Comme c'est mignon. Dans la réalité vous allez voler dans tous les sens, un peu comme un cosmonaute mais en moins bien, avec la poussière qui rentre partout dans la voiture et une chaleur écrasante, mais bon ça va ça dure que 3h. Enfin avant y a environ 3h de route aussi mais plus soft.

Bref on est arrivé frais comme, non c'est pas vrai on n'était pas frais du tout on a mangé nos oeufs et notre poulet à l'entrée du parc  puis on est parti pour notre safari. (surtout ne pas donner à manger aux oiseaux sur l'aire de pique-nique, ils sont schyzophrènes, ils sont tout mignons au début et beaucoup moins au fil du repas).

 

Un safari au SERENGETI c'est une vraie parenthèse enchantée. La densité d'animaux est impressionnante, les gnous, les buffles et autres zèbres sont présents par milliers. Nous avons eu le   bonheur de tomber sur la migration des gnous au mois de juin  qui viennent du Maasai Mara au KENYA (parc qui est un prolongement du SERENGETI), notre 4x4 est bien resté bloqué 20 minutes à cause du flux continu d'animaux.

 

 

Les gnous et les zèbres constituent en quelques sortes la LUNCH BOX des lions, guépards et léopards qui préfèrent ça aux oeufs durs. Le SERENGETI abrite donc une population assez importante mais difficile à apercevoir, de guépards et léopards, que nous n'arrivions à différencier au début de notre safari, alors que la différence de corpulence entre les deux est flagrante quand on en a un en face.

 

 

Pour ce qui est des lions, il est bien plus facile de les voir puisqu'ils ne sont nullement impressionnés par les 4X4.

 

 

 

Et il n'est pas rare qu'ils s'abritent à côté, soit pour trouver de l'ombre, soit pour se protéger d'une attaque d'éléphants ou de buffles. Et oui le roi de la savane n'a pas la vie simple, nous avons pu assister à des attaques d'éléphants et de buffles sur des lions, ça rigole pas en dehors du 4x4 et encore moins dedans, les frissons sont garantis.

 

 

Mention spéciale également  pour le Dikk Dikk, la plus petite antilope du monde...

 

 

 

Comme nous avons été deux fois en deux ans au SERENGETI (et ouai nous on se la pète grave) on a pu expérimenter deux sortes d'hébergements le Tented Camp et l'Hôtel (on a laissé les tentes en camp public pour les Roots).

 

Pour ce qui est du Tented Camp, il s'agit d'un "hôtel "composé de tentes tout confort. Le notre comprenait une salle de restaurant tout en bois hyper bien aménagée avec vue sur la savane.

 

 

 

Pour ce qui était de notre tente, il s'agissait d'une tente relativement grande surmontée d'un toît en paille et complétée par une extension en dure pour la partie WC/salle de bain. En gros c'était comme à la maison mais au milieu de la brousse avec le cri des animaux la nuit, c'est à faire sans hésiter. Par contre pause pipi hors de la tente interdite la nuit à cause des guépards, l'hôtel fournit d'ailleurs avec la clé du cadenas de la tente un petit sifflet du plus bel effet. En cas de danger un gardien accourra muni d'un arc et de flêches dignes de la fête foraine ce qui ne doit pas trop effrayer les animaux, mais bon c'est couleur locale... 

 

 

L'Hôtel lui offre un confort plus important mais ça perd un peu en charme par rapport au Tented Camp. Néanmoins notre hôtel est construit de sorte à s'intégrer au mieux dans la nature et c'est pour le moins réussi.

 

 

En effet il a été bâti autour d'un rocher abritant des Damans des rochers, sorte de petit ragondin, qui font un tabac auprès des filles surtout quand ils courent dans tous les sens la nuit ou qu'ils se cachent et vous fixent avec leurs yeux lubriques.

 

 

 

En tout cas ce qui est certain et qui réuni sur un point le Tented Camp et l'hôtel, c'est qu'après une dure journée de safari, quoi de mieux que de boire une bonne SERENGETI ou KILIMANJARO confortablement installé en admirant le paysage, la classe tanzanienne.

 

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. Le cratère du NGORONGORO, un monde à part :

 

Bon le nom semble imprononçable à première vue, mais la route retour des petits massages (à l'alller on passe aussi sur la crète du NGORONGORO pour aller au SERENGETI) permet de s'entraîner à dire ce nom. En effet dites NGORONGORO en sautant sur les bosses de la piste et vous devriez prendre le coup facilement. Sinon repensez à la phrase des Inconnus "on va faire ngolo ngolo dans la case" et ça devrait le faire aussi.

D'ailleurs plus sérieusement, NGORONGORO ne veut pas dire faire l'amour sexuellement, mais vient du nom d'anciens guerriers présents dans le cratère les LIKORONGOROS, dont  les colons allemands ont transformés le nom en NGORONGORO.

 

Bref, on peut parler d'un monde à part et la vue de la crète du cratère parle d'elle même, c'est à couper le souffle! 

 

 

La beauté du paysage prend tout son sens lorsque l'on se munie de jumelles et qu'on aperçoit des dizaines de points noir (éléphants et buffles tout de même) se déplacer à l'intérieur  de la caldéra. Oui pour la petite histoire, si des volcanologues lisent notre blog, tout d'abord bonjour à vous, nous tenons à préciser que le cratère du NGORONGORO n'est pas un cratère...mais une caldera, ça vous en bouche un coin hein.

 

La descente  à l'intérieur du cratère nous a paru sortir droit d'un Indiana Jones (déjà qu'on a sa LUNCH BOX tous les midis), fôrets d'euphorbias, lianes, pistes en terre vertigineuse, on s'y est vraiment crû avec nos casquettes et nos kway. Oui le Kway est obligatoire au petit matin dans le cratère car une épaisse brume le recouvre.

 

A l'intérieur ce qui saisit tout de suite c'est qu'il y a une plaine à perte de vue et que les animaux sont donc relativement facile à distinguer. L'autre chose qui saisit c'est de voir des enfants Maasais faire paître leurs animaux dans le cratère. Ils marchent un bâton à la main alors que les lions sont à proximité, on comprend mieux pourquoi on parle de guerriers Maasais. 

 

L'ambiance est unique lorsque l'on se retrouve encerclé par les pentes du volcan. Nous nous sommes demandé si les animaux restaient "bloqués" dans le volcan. La réponse est non puisque nous avons vu des crottes d'éléphants sur les pistes extériueres du volcan  et surtout nous avons eu le plaisir de croiser une hyène à une dizaine de mètres de l'entrée de notre hôtel.

 

La densité d'animaux est relativement importante dans le cratère et c'est d'ailleurs ici que l'on a aperçu des rhinocéros noirs et le guépard à 3 mètres du 4x4

 

 

 

Nous avons également pu assister à une spectaculaire attaque de buffles par des lionnes, il ya des images comme ça qui restent gravées à vie...

 

 

Les gnous ont eu un peu moins de chance... Ames sensibles s'abstenir

 

 

Et la LUNCH BOX du midi nous dirait vous? Rassurez-vous il y avait bien un oeuf dur et du poulet, mais aussi des Milans noirs. Le Milan noir est un rapace de belle envergure qui aime les LUNCHS BOXS, les doigts et gratter la tête des gens. Pour vous dresser le tableau quand un Milan fonce sur vous, vous partez en courant en abandonnant tout même votre repas, de toute façon y aura  des oeufs  le lendemain...

 

Comme nous avons été deux fois en deux ans au NGORONGORO (là on se la pète vraiment grave) on a pu expérimenter deux sortes d'hébergements:

 

L'hôtel à la rude:

Dans une ancienne école avec des chambres simples mais propres bien q'un peu mal isolées et quand on est à 2500 mètres ça pique un peu le soir et la nuit, surtout quand on arrive du SERNGETI ou la chaleur est pesante.

 

 

Le personnel est très attentioné et le patron est vraiment sympa, il fait le tour des tables le soir dans la salle de repas, ambiance gîte de montagne avec une superbe cheminée qui réchauffe les coeurs et les pieds au mois de juin.

D'ailleurs au sujet du repas la soupe de citrouille c'est vraiment bon quand on a froid.

Un bon souvenir de cet hôtel, en plus on croise des marabouts dans le jardin, nickel.

 

 L'hôtel à la riche:

  

Chambres cosy avec vue sur le NGORONGORO, le froid est quand même là donc il faut se couvrir malgré tout.

 

 

Pour ce qui est de l'hôtel en lui même, il est plutôt luxueux avec une immense salle de repas, un salon pour boire l'apéritif avec une vieille américano-japonaise pleine comme un sumo (ça fait plus asiatique que barrique) au pied d'une cheminée, le tout avec une vue à 180° sur le cratère (enfin la caldera quoi).

Bon à savoir: la majorité des hôtels un peu classe sont détenus pars des Indiens (d'Inde pas ceux des cowboys). Mais il y a également pas mal de touristes Indiens. il est  hyper important de ne pas les confondre les uns, les autres, notamment en vous adressant à une touriste comme si elle travaillait dans l'hôtel, car les Indiennes ont un humour assez limité en vacances et en plus elles peuvent vous foudroyer du regard même à travers les murs...

 

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Pour info, sur la route du retour en direction d'ARUSHA nous avons fait un arrêt au village de MTO WA MBU ou en français "la rivière des moustiques". Le jour de notre visite pas de moustiques mais des milliers...de cigognes (c'est les points blanc dans les arbres). Hum la bonne odeur de la campagne.

 

 

La visite du village a été un super moment, rencontre avec la tribu des Sandawe pour découvrir leur travail du bois et leur bière de banane un peu rude à boire le ventre vide, par contre des bananes rouges  poussent dans le village, c'est un délice.

 

  

 

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. ARUSHA : le point de départ, de milieu et de départ (ça fait vraiment office du tourisme raté ce nom).

 

Pourquoi départ, retour, départ.

 

Simplement parce-que ARUSHA c'est en quelques sorte notre quartier général lors de nos voyages en TANZANIE et celui de nombreux touristes (possibilité d'organiser tous les safaris possibles et inimaginables sur place, mais gare aux arnaques car Julien COURBET ne pourra rien pour vous ici).

 

 ARUSHA se trouve sur un axe touristique stratégique qui explique son essor économique. En effet la ville se trouve à une cinquantaine de kilomètres de l'Aéroport KILIMANDJARO (là où de nombreux touristes atterissent s'ils ne vont pas Dar) et sur la route des Parcs du Nord (SERENGETI, NGORONGORO,TARANGIRE,MANYARA...), ainsi que du mythique KILIMANJARO notamment.

 

 

 

ARUSHA nous a permis de démarrer notre voyage en direction des parcs du Nord, mais également de faire une halte revigorante après les émotions du SERENGETI et du NGORONGORO.

Nous on s'y sent bien dans la ville, on aime flâner sur Sokoine Road et comme c'est l'artère commerciale principale et ben on y flâne un moment.

 

 

 

C'est vraiment lorsque l'on se promène à pieds dans le centre que l'on découvre au plus près la vie des Tanzaniens, un petit passage par le marché s'impose pour une immersion totale (âmes et odorats sensibles ça va vous désensibiliser).

 

Les habitants sont très gentils et ne manquent pas de "taper la discute " pendant qu'on marche pour savoir si ZIDANE va bien, si SARKOZY est vraiment petit ou encore si on trouve normal que notre président s'appelle HOLLANDE alors qu'on est en FRANCE, c'est à la cool.

 

Le soir il y a des petits restos vraiment sympa pour manger de la viande grillée avec une bonne biere SERENGETI (méfiance les bierres en TANZANIE font 50cl on a vite fait d'être fait).

 

 

Sinon nous avons aussi eu la possiblité de manger dans un petit complexe, le NJIRO, avec des restos de tous les styles (australien, indien, chinois...), il est possible de choisir ses plats dans n'importe quel resto et de mixer ses envies (par contre quand on commande on a 6/7 cartes de restos différents entre les mains et les serveurs dans le dos à l'affût donc on peut paniquer et prendre n'importe quoi, respirez et commandez...).

 

 

Nous avons eu le bonheur de nous marier à ARUSHA l'année dernière, on est parti comme ça tous les deux avec nos alliances, nos tenues de mariage et nos valises pour démarrer notre voyage de noces. Alors c'est vrai que cette ville à une place particulière dans nos coeurs e qu'elle le gardera à jamais. Ce sentiment est renforcé par la présence à ARUSHA des personnes qui ont  organisé notre mariage alors que nous ne les connaissions pas.

Aussi lors de notre second voyage notre connaissance nous a organisé une journée en brousse, hors des sentiers battus sur son territoire de chasse favorite. Nous sommes partis à la recherche d'animaux sauvages à pieds à la manière ,d'Indiana Jones encore lui, en suivant les traces, en se cachant derrière des arbres, en avançant au gré des changements de direction du vent pour nous approcher au plus pré du Gerenuck ou gazelle girafe que l'on ne trouve quasiment que dans ce coin de la TANZANIE.

 

 

 

Même sous 45° au soleil, avec des épines d'acacias dans le pied et les cheveux pleins de poussière (mais vraiment pleins, 2 ou 3 douches pour enlever la première couche), cette journée était MAGIQUE!!!!

 

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 . ZANZIBAR : aaaaah Windows et tes fonds d'écran.

 

Merci Bill grâce à toi nous tous un peu allé à ZANZIBAR un jour dans notre vie.

Enfin nous on y est allé en vrai  et c'est quand même pas pareil. Ne serait-ce que boire un mojito seul devant son écran d'ordi c'est moins fun que de le faire à deux sur une plage paradisiaque, et surtout ça fait un peu geek alcoolique.

 

Le vol ARUSHA/ZANZIBAR dure environ 1h30 avec la compagnie PRECISION AIR (bonne compagnie interne, leurs petits avions peuvent inquiéter au départ mais c'est relativement confortable et en plus on nous donne à boire et à manger ce qui est rare pour un vol si court).

 

Le contraste entre  d'ARUSHA (son paysage vert et montagnard) et ZANZIBAR (ses iles, ses lagons) est saisissant et démontre bien la variété des paysages du pays.

 

 

Zanzibar...rien que le nom fait rêver, le comptoir des épices, les pirates, les transats.

 

L'arrivée à STONE TOWN (capitale de ZANIBAR et oui car ZANZIBAR a aussi son propre gouvernement) peut un peu refroidir. Pas en terme de température, mais plutôt de première impression. En effet comme tout bon touriste qui se respecte on s'attend à atterir sur une plage, avec une tour de contrôle en feuille de palmier et des danseurs en pagne. Bon ben désolé de vous casser le mythe mais STONE TOWN est une vraie ville et le coin de l'aéroport n'est pas paradisiaque (par contre le quartier "touristique est vraiment sympa on verra ça après).

 

Nous étions logés sur la plage de PAJE au Nord Ouest de ZANZIBAR à environ 45 minutes de route de l'aéroport (route très sympa).

 

Ce qui nous a frappé dès notre arrivée à l'hôtel, c'est qu'on ne voyait pas l'eau alors qu'on nous avez dit que la mer était à 150 m des bungallows. Non c'est pas vrai l'eau était bien là,  elle était tellement limpide et turquoise qu'on pouvait pas la confondre avec le ciel, c'eétait juste pour vous dégoûter un peu. 

 

 

L'autre chose qui nous stupéfaite c'est qu'on était seuls sur la plage...les pieds dans l'eau. Si y a bien un truc qui est sûr c'est que sur la plage de PAJE on est pas les uns sur les autres (ça change de notre traditionnelle et bien aimée PALAVAS). Les photos parlent d'elles mêmes...

 

 

 

Notre séjour à ZANZIBAR a été un réel bonheur.

On a pu récupérer de nos safaris tout en profitant pour faire quelques activités. C'est d'ailleurs l'un des autres atouts de ZANZIBAR. Outre la bronzette, on peut plonger, nager avec les dauphins,snorkeller (c'est nager avec un tuba, mais snorkeller ca fait plus pro et en plus le mot n'exsite pas encore),visiter (STONE TOWN, faire le Tour des épices, rencontrer les Colobes rouges à JOZANI (après les blancs du parc d'Arusha)... Bref on ne s'ennuie pas , surtout qu'en plus les journées sont ryhtmées par les cockatils de fruits et de rhum de temps en temps...

 

Nous avons visité STONE TOWN qui au premier abord peut un inquiéter, avec ses ruelles étroites, un peu sales et délabrées. Mais c'est ça le charme de la ville l'authenticité et le dépaysement.

En visitant la ville on ressent le metissage au travers de l'architecture, des odeurs des étales.

 

 

En nous extirpant des ruelles nous avons pu prendre un bon bol d'air frais sur la promenade longeant l'océan Indien et admirer les boutres (bâteau traditionnel de ZANZIBAR).

 

 

La visite de STONE TOWN a été un très agréable moment qui a bien entendu nécessité que nous allions ensuite nous baigner dans une eau à 28°, ah les vacances...

 

Pour résumer quand y en a marre... nous ne finirons pas cette phrase car une célèbre marque de chewing-gum nous attaquerait et en plus c'est nul.

 

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 J'aime / J'aime moins

 

. Laurence a aimé : 

 

- La diversité des paysages : la savane, la montagne et les plages de rêve. Cette nature sauvage, préservé du tourisme de masse.

 

- Les habitants : souriants, toujours prêts à discuter, à échanger sur nos différents modes de vies.

 

. Laurence a moins aimé :

 

- Même si cela peut paraitre cliché : la pauvreté et notamment celle des enfants, souvent livrés à aux mêmes. Je pense qu'on ne se rend pas compte de la différence de nos 2 mondes tant qu'on n'y a pas été confrontés.

 

Pour finir de façon plus légère, je n'ai pas aimé (mais alors pas tout...) :

- me laver les dents à l'eau minérale et ne pas avoir de pression dans la douche à chaque fois que je voulais me laver la tête (ah ces put.... de Français toujours en train de raler)

- plus sérieusement je n'ai pas du tout aimé l'aéroport de Dar es Salaam parce qu'on est obligés d'attendre dehors (on ne peut rentrer dans l'aéroport que 2h avant son vol...) et qu'il y a strictement rien à faire ... à part regarder les photos prises pendant les vacances et pleurer parce qu'on doit rentrer chez soi

 

 

. Vianney a aimé :

 

- Avoir l'impression d'être dans un film en poursuivant les animaux dans un 4X4 au millieu d'un nuage de poussière et être content avec un moustique entre les dents.

 

- L'immense gentillesse des Tanzaniens (soit dit en passant nous avons choisi d'avoir le même chauffeur les deux années,  parce qu'il s'agit d'une personne unique et que nous n'imaginions pas faire notre séjour sans lui. Nous souhaitons à tous ceux qui feront des safaris en TANZANIE d'être guidés par un chauffeur come ça...)

 

- L'IMMENSE gentillesse des bières Tanzaniennes et leur 50cl minimum (boire un litre de bière de KILIMANJARO  à la descente de l'avion la veille de son mariage permet de relativiser l'engagement pour la vie, croyez moi).

 

. Vianney a moins aimé :

 

- Mention spéciale à une épine d'acacia qui a traversé la semelle de ma chaussure (bon un litre de KILIMANJARO aide également à relativiser la chose).

 

- Les touristes français en TANZANIE (un litre de KILIMANJARO ne fait rien à la chose).

 

- La Magic box du docteur JONES (malheureusement point de KILIMANJARO à l'intérieur, enfin si mais de l'eau...).

 

Comme vous l'aurez constaté dans cet article, nous n'avons pas vraiment trouvé de points négatifs (certains pourraient critiquer le service dans les hôtels : c'est vrai qu'ils sont lents en Afrique, ce n'est pas un mythe!, l'absence d'eau à certaines heures de la journée, la pression des douches, l'hygiène et j'en passe...) mais il ne faut pas oublier que quand on décide d'aller en Afrique, il faut être conscient de certaines choses, autrement on choisit une detination plus aseptisée.

Ces 2 voyages nous ont donné une belle leçon de vie, je pense qu'ils nous ont changé (attention je n'ai pas dit transformés!!!) car on ne ressort pas le même de telles expériences (ou alors c'est qu'on a vraiment rien compris)

 

 

 

"Nothing out of the ordinary happens - it's just africa after all"
Alfred A Knopf

 

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